Syndrome du canal
Le syndrome du canal carpien est la compression nerveuse la plus fréquente avec 14 000 canaux carpiens opérés en France par an. Les symptômes sont particulièrement gênants au moment de la grossesse ou chez les travailleurs manuels. Les traitements sont efficaces à condition de bien poser l’indication et ne pas avoir de complication.La fréquence augmente avec l’âge.
LES
SYMPTÔMES
Le syndrome du canal carpien se manifeste typiquement par des engourdissements du pouce, de l’index et du majeur.
Habituellement, cette gêne touche seulement les doigts, mais la douleur peut se propager à l’ensemble de la main et du bras, jusqu’à l’épaule.
Le plus souvent, ces symptômes apparaissent la nuit, empêchent de dormir vers trois heures du matin et sont temporairement soulagés en secouant les mains pendant quelques minutes oU en les mettant sous l’eau froide ou chaude.
Les fourmillements surviennent parfois aussi la journée, plutôt au repos, en conduisant ou en lisant un livre. Une sensation de maladresse et de gonflement des doigts est habituelle.
L’atteinte des deux côtés est très fréquente. Ce n’est pas toujours le côté dominant qui est atteint en premier.
Une compression sévère conduit à une perte progressive de la sensibilité des doigts et la paralysie avec atrophie de certains muscles du pouce.
Le syndrome du canal carpien se manifeste typiquement par des douleurs, des picotements et des engourdissements du pouce, de l’index et du majeur.
Habituellement, cette gêne touche seulement les doigts, mais la douleur peut se propager à l’ensemble de la main et du bras, jusqu’à l’épaule.
Le plus souvent, ces symptômes apparaissent la nuit, empêchent de dormir vers trois heures du matin et sont temporairement soulagés en secouant les mains pendant quelques minutes ou en les mettant sous l’eau froide ou chaude.
Les fourmillements surviennent parfois aussi la journée, plutôt au repos, en conduisant ou en lisant un livre. Une sensation de maladresse et de gonflement des doigts est habituelle.
L’atteinte des deux côtés est très fréquente. Ce n’est pas toujours le côté dominant qui est atteint en premier.
Une compression sévère conduit à une perte progressive de la sensibilité des doigts et la paralysie avec atrophie de certains muscles du pouce.
LE
TRAITEMENT
Beaucoup de traitements non chirurgicaux ont été proposés, notamment sur internet. L’attelle la nuit est couramment recommandée, mais il n’y a pas de preuve sérieuse de son efficacité [Page 2012 Cochrane Database].
Les anti-inflammatoires, les exercices de mobilisation, les Ultra-sons n’ont pas fait la preuve de leur efficacité.
La cortisone orale améliore les symptômes, mais n’est pas recommandée à cause des effets secondaires [O’Connor 2003 Cochrane Database].
L’infiltration a prouvé son efficacité. Son efficacité dépasse rarement quelques semaines [Marshall 2007 Cochrane Database]
La chirurgie est le seul traitement définitif. L’intervention peut être réalisée sous anesthésie uniquement de la main, sans endormir l’ensemble du bras, en ambulatoire. La technique endoscopique est pratiquée depuis 1989. L’endoscopie n’est pas plus dangereuse et permet une récupération plus rapide de la force, une reprise plus rapide du travail et une diminution des petits désagréments cicatriciels [Scholten 2007 Cochrane Database, Vasiliadis 2014].
LES RISQUES SPÉCIFIQUES
Il peut y avoir des complications comme pour tout acte chirurgical. Le risque spécifique de l’intervention est d’endommager de nerf médian. Les séquelles peuvent être définitives. La gravité des séquelles possibles justifie que cette opération soit réalisée par des chirurgiens spécialisés effectuant un grand nombre d’interventions par an.
APRÈS L’INTERVENTION
- Ne jamais garder la main complètement immobilisée
- Mobiliser l’épaule et le coude, ne pas garder l’écharpe en permanence
- Reprendre les activités de façon progressive
- Eviter les gestes brutaux ou le port de charges lourdes
- Les activités habituelles peuvent être reprises en 2 à 3 semaines.
La force de préhension sans aucune gêne est progressivement rétablie en 3 à 6 mois.
La cicatrisation est un phénomène naturel obligatoire. Cette cicatrisation entraîne un gonflement des cicatrices plus ou moins douloureux, qui s’accentue pendant les premières semaines jusqu’à 2 mois environ. Les douleurs diminuent ensuite progressivement jusqu’à disparaître en 3 à 6 mois.